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Objectifs Développement
Durable

L’agenda 2030 comporte: 
17 Objectifs
169 cibles (ou sous-objectifs) et 231 Indicateurs uniques.

Les Bases

Le guide dit des paresseux.

Chaque être humain sur la planète fait partie de la solution. Heureusement, il existe quelques habitudes très faciles à prendre dans notre vie quotidienne et qui peuvent faire toute la différence si nous décidons tous de les adopter.

L’Application des ODD en action a été conçue pour mettre en valeur les objectifs de développement durable.

Site de la Confédération Suisse qui propose une vue complète de l'engagement de la Suisse dans le cadre de l'Agenda 2030.

Depuis 2016, l’Agenda 2030 encadre les efforts qui sont déployés conjointement au niveau national et international pour relever les grands défis de la planète.

Accès aux mesures et exemples selon les objectifs de développement durable et les champs d’action

La « Plateforme Agenda 2030 » est une association d’environ 50 acteurs de la société civile issus des domaines de la coopération au développement, de la protection de l’environnement, de l’égalité des sexes, de la paix, de la gestion durable et des syndicats. Une contribution à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de développement durable en Suisse et par la Suisse. 

Dix champs d'actions regroupant les 17 ODD.

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Inspiré de Coord21, ces champs d'actions correspondent aux thématiques principales auxquelles sont confronté les communes. Ces champs d'actions permettent également de lier l'Agenda 21 à l'Agenda 2030.

Nous présentons ici certains supports aux actions qui seront envisagées

A04  RESOURCES NATURELLES ET BIODIVERSITE

A05 ECONOMIE FINANCE

A06  EDUCATION FORMATION

A07  SECURITE SOCIALE

A08  COHESION SOCIALE

A09  SANTE 

A10  GOUVERNANCE ET PARTENARIATS

Société

Biosphère

Economie

Champs d'actions et ODD

A01-Consommation

A01-CONSOMMATION ET PRODUCTION

Selon une étude de l’OFEV, les trois quarts de l’impact environnemental lié à la consommation suisse sont générés à l’étranger. Un citoyen Suisse génère plusieurs centaines de kilo de déchets par année et jette 190kg de nourriture.

Nos habitudes de consommation engendrent une utilisation excessive et croissante des ressources naturelles que nous ne disposons pas à proximité. Remarquons que ces besoins ont des impacts majeurs sur la biodiversité, les ressources en eaux et l'énergie  des pays émergents producteurs.

 

Notre mode de vie génère un volume important d’émissions CO2. Aujourd’hui, il est estimé qu’un citoyen suisse produit approximativement 12.4 tonnes équivalent CO2 par an en moyenne. Ce qui est plus du double de la moyenne mondiale en équivalent CO2 par habitant (6.4 tCO2eq). D’autre part un citoyen suisse requiert, en termes de bio-capacité, l’équivalent d’environ trois planètes (2.75 ; données 2018) pour répondre à ses besoins soit 4.4 global hectare par habitant (gha).
Les ressources environnementales globales disponibles par personne sont de 1.6 hectares globaux (gha).


Ce mode de vie est uniquement possible grâce à l'importation de prestations et de ressources naturelles ainsi qu'en exploitant des biens communs globaux (comme l'atmosphère).
 

La quantité de gaz à effet de serre émise par personne dans un monde neutre en CO2 correspond à 2 tonnes équivalent CO2e par an. C'est aussi l'objectif à atteindre d'ici à 2050 pour respecter les engagements de l'Accord de Paris : maintenir l'augmentation de la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés.

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A02-Developpemnt Urbain

A02- DEVELOPPEMENT URBAIN, MOBILITE ET INFRASTRUCTURES

La croissance des surfaces bâties, la démographie et les besoins liés à la croissance économique rendent difficile certaines organisations et peuvent contrecarrer des ambitions de synergie. 

 

En 2020, les émissions de CO2 imputables aux transports totalisaient 13,4 millions de tonnes (sans le trafic aérien international), ce qui correspondait à 39% des émissions de CO2 de la Suisse. C'est une diminution de 7% par rapport à 1990.

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Ce champs d'action nécessite d'appliquer des réflexions transversales incluant le besoin d'infrastructures performantes, une utilisation optimisée du sol prenant en compte la préservation des terres agricoles, des milieux naturels et des zones humides, tout en garantissant les meilleures conditions pour l'économie. L'ensemble requiert la solidarité et des partenariats régionaux et interrégionaux.

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La résultante des actions dans les domaines de la mobilité douce, du développement d'écoquartiers, du développement de nouveaux réseaux de transports ou de la proximités d'écoles et de services vise un confort et une qualité de vie accrus.

 

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A03-Energie Climat

A03- ENERGIE ET CLIMAT

En 2015, la Suisse a rejeté dans l’atmosphère une quantité de GES* (Gaz à effet de serre) correspondant à 5,88 tonnes par habitant·e (hors émissions générées à l’étranger), alors qu’il faudrait être en dessous de 1,5 tonnes pour limiter le réchauffement climatique à +2 degrés d’ici 2050. En 2020,  la Suisse a rejeté à 5,04 tonnes par habitant·e (hors émissions générées à l’étranger), soit un diminution de 14% sur cinq ans. Remarquons que les émissions de gaz à effet de serre ont été exceptionnellement faibles en 2020
suite aux mesures pour contenir la pandémie du coronavirus et d'une météo clémente.

 

Le GIEC dans son 6ème rapport d’évaluation tire la sonnette d’alarme en mentionnant que les émissions GES n’ont jamais été aussi hautes et nous ne sommes pas sur la voie d’une limitation du réchauffement à 1.5°C. L’inflexion de la courbe ne s’est pas encore dessinée bien qu’il y ait un nombre croissant d’actions climatiques.
Le constat n’est pas bon et l’effort doit fortement s'intensifier pour rejoindre la courbe SSP1-1.9** (La voie SSP1 prévoit une évolution croissante vers des pratiques durables).

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En réponse au rapport du GIEC, la Suisse vise la neutralité carbone d’ici à 2050 – c’est-à-dire que les rejets dans l’atmosphère plus de gaz à effet de serre ne dépasseront pas la capacité d'absorption des réservoirs naturels et artificiels.

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Le CO2 est de loin le principal GES, totalisant 79.1 % des émissions nationales.

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Ce champs d'action joue un rôle prépondérant dans les plans climat et vise à bannir l'utilisation de combustibles et de carburants fossiles, c’est-à-dire les hydrocarbures tels que le pétrole, le gaz et le charbon.

Les objectifs principaux sont: 

  • La réduction des GES, en tenant compte également des émissions grises

  • La réduction dla consommation d’énergie par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, de l’éclairage, des installations techniques et des véhicules

  • L'augmentation de la part d’énergies renouvelables produites et consommées

  • L'adaptation aux changements climatiques et la gestion des risques.

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La résultante des actions nécessite un processus d'analyse et de monitoring qui englobe l'établissement d'écobilan (incluant les énergies grises) et l'exploitation efficiente des bâtiments et des infrastructures tout en étant à l'écoute des meilleures pratiques et des innovations.

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*GES: dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote (N2O) et gaz synthétiques (HFC, PCF, SF6, NF3).

**SSP (Shared Socio-economic Pathways) narratifs, traduits en ensembles d'hypothèses socio-économiques (Population, Éducation, Urbanisation, PIB). https://www.carbone4.com/publication-scenarios-ssp-adaptation

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